dimanche 15 octobre 2017

Nijuman no borei/200 000 fantômes

Un court métrage en guise de mémoires...



En 2007, Jean-Gabriel Périot  nous présente une vidéo d'une dizaine de minutes, montrant des images successives du dôme de Genbaku à travers les années, Mémorial de la Paix de la ville japonaise d'Hiroshima.


Sur une musique douce et lancinante de Current 93 (titre "Larkspur and Lazarus") quelques 650 images défilent toutes centrées sur l'architecture de cet édifice symbolique, le seul bâtiment encore debout après l'explosion de la bombe Little Boy sur la ville le 6 août 1945.


Il s'agit en fait d'un hommage aux victimes de la bombe, comme le titre "200 000 fantômes" l'indique, ainsi que les paroles de la chanson qui se joue durant le film.


Si le bâtiment en lui-même et ce(ux) qui s'y trouvai(en)t furent soufflés par la force de l'explosion nucléaire, la structure métallique centrale en particulier, dont la coupole culmine à 25 mètres, y survécut. Ses vestiges sont toujours visibles aujourd'hui en l'état, au même endroit, comme un devoir de mémoire et un témoignage puissant pour la paix.
Pourtant, cela n'a pas toujours semblé si évident et au cours de l'époque qui suivit l'explosion, la discussion fut animée à propos de ce qu'il devait advenir du dôme. Tout autour de lui, la reconstruction d'Hiroshima allait bon train et nombreuses furent les voix à s'élever en faveur de la destruction de ce douloureux symbole de désolation.
Les années passant, l'armature se détériora et en 1962, il fut décidé de bâtir une barrière autour de l'édifice, pour protéger aussi bien la structure que ses visiteurs d'un éventuel effondrement.


En 1966, la municipalité d'Hiroshima adopta finalement une résolution pour la préservation du bâtiment, comme un message de paix pour tous les Japonais. Le but de cette vidéo, qui se focalise sur ce dôme, est donc avant tout de rappeler au monde une partie importante de l'Histoire du Japon, et de porter honneur aux habitants innocents emportés par la bombe atomique, mais également une incitation à la Paix.


Je vous invite à la visionner en cliquant sur le lien ci-dessous, pour voir ce chef-d'œuvre que nous offre J-G Périot:


https://www.youtube.com/watch?v=-ZZhgzLB1xw


Signé, une élève du collège. 

Aminata Traoré, la main du Destin

Une figure du renouveau: Aminata Traoré.



Aminata Dramane Traoré, plus connue sous le nom d'Aminata Traoré, est une femme politique et écrivaine née en 1947 à Bomaka, dans son pays d'origine: le Mali.
Elle a fait ses études en France, et est sortie diplômée d'un doctorat de 3e cycle en psychologie sociale de l'Université de Caen. Aminata a également un diplôme de psychopathologie.


De 1997 à l'an 2000, elle a été nommée ministre malienne de la Culture et Tourisme, avant de démissionner elle-même afin de ne pas être tenue de ses devoirs de réserve.
Militante altermondialiste, elle s'est engagée dans la lutte contre le libéralisme, qu'elle accuse jusqu'au bout d'être responsable du maintient de la pauvreté au Mali (et, par ailleurs, de l'Afrique dans sa globalité); et demande aux gouvernants africains de réagir face au néocolonialisme adjacent qu'on leur impose selon elle;


En clair, elle se bat pour que les États africains cessent de suivre les injonctions des pays occidentaux qui se traduisent par « les plans et programmes des banquiers internationaux et des grandes puissances du Nord » et qui conduisent à la pauvreté des populations d'Afrique. En 2008, elle publia "l'Afrique humiliée" où elle dénonce notamment le discours de N. Sarkozy à Dakar en juillet 2007, qu'elle juge on ne peut plus raciste et néocolonialiste.


La malienne est aussi à la tête du Forum pour un autre Mali, axé sur la production de coton en Afrique.


Encore aujourd'hui, elle espère que les rapports entre l'Afrique et l'Europe changeront, et croît en la fin du néocolonialisme, pour une vie meilleure, et une Afrique meilleure.

Signé, une élève du collège.